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30 septembre 2006

Histoires...

J'ai pris du retard, en voici une que je trouve mignonne, une autre devrait arriver bientôt.

Le voyage de Léon le bourdon.

    Un beau jour, Léon, qui s'ennuyait un peu chez lui, décida d'aller faire le tour du champ qui se trouvait à côté de chez lui.
    Il eut bientôt fini de visiter le grand espace, s'arrêtant parfois pour grignoter à une fleur un peu de nectar. Fleurs bleues, jaunes, rouges, elles étaient toutes là, et ils les trouvaient magnifiques. Arrivant au bout du champ, cependant, il aperçut la rivière qui passait là. Il se dit alors : "c'est dommage de s'arrêter là, ce doit être joli de suivre cette rivière."
    Et il la suivit, s'étonnant qu'elle s'agrandisse ainsi de plus en plus, s'emerveillant de son eau bleue et pure, des voiliers qui naviguaient dessus, avec leurs jolies voiles blanches.
    Alors qu'il s'émerveillait de voir des bateaux toujours plus grands, il découvrit au loin une étrange vision. "Incroyable, se dit-il, ce doit être la mer." Et en effet, l'immense étendue d'argent, parcourue de grandes vagues, venait d'apparaître.
    Le bourdon, alors, se dit qu'il avait envie de voir ce qui se passait de l'autre côté, et commença sans hésiter la traversée.
    Malheureusement, la mer était bien plus grande qu'il ne le pensait et il finit par sentir ses forces décliner.
    Hélas! à ce moment, la terre n'était visible dans aucune direction, et le bourdon commença de désespérer de jamais finir sa traversée.
    Alors qu'il descendait lentement vers l'onde, épuisé, il manqua soudain d'être happé par un jet d'eau gigantesque.
Recouvrant comme il pouvait son équilibre, il découvrit, quelques mètres sous lui, une étrange île toute bleue, parsemée de cratères. C'était le dos d'un baleine, qui l'ayant vu en difficulté lui offrit de l'aider à finir sa traversée.
    Acceptant avec joie, le petit bourdon put profiter pleinement de sa croisière, et arriva bientôt dans un étrange pays.
    Disant au revoir à la baleine, il observa avec étonnement les personnes étranges qui peuplaient ce pays, avec leurs grand vêtements amples, et leurs étranges chapeaux. Il y avait également des animaux bizarres, avec des bosses, et des fruits savoureux. Et les fleurs! Ah les fleurs exotiques qui dégageaient des parfums envoûtants. Léon en était tout retourné. Il décida de passer bien du temps à visiter ce pays merveilleux.
    Et ayant visité toutes les régions, tous les milieux, et surtout tous les champs, il s'arrèta enfin, repus.
Mais c'est alors qu'il se rendit compte qu'il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas goûté au nectar si particulier de la jonquille. Et celà lui manquait beaucoup.
    Il décidé alors que son voyage avait assez duré.
    Revenant au bord de la mer, il appela son amie la baleine, et ils refirent ensemble le chemin de retour vers l'autre bout de la mer.
    Après lui avoir dit au revoir, il remonta le long de la rivière, survolant de bien haut les voile blanches, et arriva enfin à son petit champ de fleurs.
    Il retrouva sa petite maison, un peu poussièreuse, et aussi ses amis, à qui il raconta son long et beau voyage.
    Il découvrit cependant qu'il se sentait bien chez lui, et qu'il n'avait plus envie de quitter son doux pays, ni ses jonquilles!

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Commentaires
B
This is a nice story!<br /> <br /> Well, Leon sure didn't go across the Chanel to Britain! But, em, the story still sounds familiar to me... LOL<br /> <br /> Em, yeah, I still have a couple of flowers to taste the nectar of, and then I'll come back to my favourite flowers too.<br /> <br /> xx<br /> Blue - on a bright day in Edinburgh!
T
c'est vrai les jonquilles, c'est unique...je t'aime ami.
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