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Chevalier gris
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Chevalier gris
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9 décembre 2007

Gris

Ce soir j'ai  l'esprit gris, gris d'acier et de béton.
Ce soir j'ai l'esprit sombre, une forte envie de pénombre.
Ce soir, j'ai la machoire crispée, des tempes au menton.
Ce soir, j'ai envie de cogner, ne serait ce que mon ombre.

Je ne pensais pas que ce serait ce soir, je ne pensais pas que ça me ferait ça.
Dans ma tête, depuis un moment déjà, je faisait le tour de la question.
J'ai encore fais mal, consciemment, avec préméditation.

Je n'arriverai pas à mettre assez de distance pour finir ces vers, j'ai mal d'avoir fait mal, j'ai mal d'avoir mal compris, moi, elle, de devoir encore une fois recommencer, autrement, aux dépends de quelqu'un de bien qui n'a pas mérité ça.

Je n'imaginais pas que ça me mettrai dans un état pareil, on ne s'habitue pas, apparemment, ou alors c'est juste moi.

Aujourd'hui n'étais pas un bon jour pour ça, j'avais d'autres choses en tête, tout aussi importantes, qui restent elles aussi en suspend.

Ce soir, après ma thérapie addictive habituelle, j'ai compris que je préférerai que ça sorte, à cause de mes machoires crispées, vestiges d'un autre temps. Alors je suis sorti, pour aller voir la seule personne de confiance que je savais ne pas déranger à une heure pareille. Mais la vie s'est mise en travers de mon chemin, la communication n'était pas possible ce soir.
Alors c'est ici que ça sort, quelles qu'en soit les conséquences. Mais ce n'est qu'un piètre erzatz, car je ne sais pas ce que je veux dire vraiment, et que ce texte n'a pas les oreilles dont j'ai besoin. Je le sais, demain je les aurai, car il me suffira d'un coup de fil, ou d'une paire d'yeux sur cette page, pour qu'un thé s'offre à moi, qu'une paire d'oreilles me soient prétées le temps d'une échange. Mais en attendant je ne peux quitter cette page, ce texte à rallonge qui ne voudra bientôt plus rien dire.

Je suis triste, fatigué, stressé, en colère... Car j'ai pris une décision, et agit en fonction, avant que les choses ne dégénérent, pour retrouver un état d'avant, où j'étais si bien. Cette étape là était nécessaire, mais ô combien dure à vivre.

Je me le suis déjà promis par le passé, cette fois, peut être, je pourrais m'y tenir car vous êtes témoins : La prochaine fois je veux prendre mon temps, la prochaine fois je veux être sûr de moi, la prochaine fois je ne veux pas faire mal.

S'il y a une prochaine fois, car après tout, la solitude et moi on s'entend bien, et je crois que c'est une idylle qui pourrait bien durer quelques années de plus.


Je sais que ce texte va susciter des réactions, mais s'il vous plait, si vous avez besoin de m'en faire part, faites le à l'oral, pour une raison que j'aurai du mal à définir, je n'ai pas envie de lire de messages à la suite de celui-ci.
Merci d'avance.

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Commentaires
A
Pour un cri qui se propage combien de gémissements sourds ont laissé leur trace plus profondément sans qu'ils puissent être soignés.<br /> Signifier sa douleur ne se fait pas sans peine, peut etre y arriverais je un jour ? Peut etre vivrais je mieux alors ?
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