Vacances
Après un mois et une semaine, j'ai enfin retrouvé mes pénates, après un été plein d'activités et d'émotions fortes, comme je l'avais souhaité.
Que de choses vécues, que de gens rencontrés, que de transformations en moi en si peu de temps. Que d'énergie emmagasinée pour faire face aux quelques mois d'hopital qu'il me reste à vivre. Je fini ces vacances fatigué physiquement, mais animé d'une grande force, d'une confiance inébranlable en l'avenir, et d'une tranquilité puisée quelque part au fond de l'Atlantique.
Tout commença par un mélange d'angoisse et de colère à l'idée de devoir repasser un an dans l'enfer de l'IFSI; alors je dus trouver divers moyens de retrouver la sérénité, comme de contempler les cieux Montpellierains, qui savent parfois, quoi que j'en ais dis, être enchanteurs.
Une fois tombée la bonne nouvelle, je pus joindre mes amis pour des libations juilletistes, devant un pique nique qui n'eut d'égal que le feu d'artifice qui lui fit face.
Dans le même temps, me fût donnée l'occasion de retrouver les amis perdus de mes débuts Montpellierains, mon alter DDK, et mon ancienne colocatrice Playmo, avec qui, depuis, je multiplie repas et soirées.
Ils ne furent pas les seuls amis qui marquèrent ces vacances, il est juste de placer ici une image de l'une de mes amies les plus chères, qui est apparu discrètement et reviens régulièrement dans mon salon désormais.
Il est également juste, pour révéler l'entier contenu de mon été, de glisser ici une image de l'une de mes nombreuses parties de jeux de rôles cette saison.
Puis vint cette magnifique semaine à Bordeaux, où je pus poser mes valises mentales quelques jours entre les bras expérimentés de Tof, dont l'amitié m'est un trésor si précieux. Là encore quelques rencontres agréables marquèrent mon séjour, et je revis avec plaisir certaines connaissances déjà rencontrées auparavant.
Puis il y eut cette soirée à Saint Emilion, qui commença si bien, dans une ambiance assez magique, et qui finit si mal...
Le lendemain, heureusement, mon grand ami l'océan m'aida à passer l'éponge, me faisant affronter ses vagues par dizaines, et gagnant à chaque fois.
S'ensuivit une longue semaine au frais, dans la verte Auvergne natale d'Alambrine, qui m'acceuillit dans la maison de campagne de ses vacances.
Là encore, je pus faire le plein d'énergie, d'émotions, de verdure, profitant pleinement des forêts magiques de cet endroit magnifique.
Ayant compris tant de choses par ce que mon hôtesse me dit, et par ce qu'elle ne me dit pas, également, je repris le chemin de mon pays natal, le temps de retrouver mon fiston pour une courte journée de repos, avant de reprendre la route, et de retrouver mon ami l'océan, un peu plus au nord, pour un peu plus longtemps.
Au milieu des paysages fantastiques d'une bretagne que je n'avais pas revu depuis plus de dix ans, alors dans des circonstances si moroses, je découvrit là encore des gens qui méritèrent qu'on s'interesse à eux.
Après une semaine d'un mélange savant de voile, de paysages superbe, de gens biens, d'océan tant qu'on en veut et de soirées arrosées au rhum, en plus de réflexions sur les relations et de ce que l'on peut en attendre, je retourne enfin chez moi. Deux jours pour me remettre, et j'irai gaiement m'occuper des jeunes suicidaires de l'hopital, elle est pas belle ma vie?