Il se passe des choses étranges ici...
Connaissez vous l'INSERM? moi, j'en ai entendu parler il y a peu, au cours de ma recherche sur la psychopathie. En long Institut national de la santé et de la recherche médicale. Ce groupement de professionnels, s'inspirant de recherches Nord Américaines, a pondu récemment un rapport qui montrerai le lien entre des troubles de la conduite et du comportement chez l'enfant (nous en reparlerons) et une dérive vers la délinquance, voire la psychopathie, à l'âge adulte...
Ces troubles du comportement, définis de manière précise, devraient donc être traités dans la petite enfance (à partir de 3 ans...), afin d'éviter une dérive vers la délinquance plus tard. Les traitements proposés : psychothérapie et suivi psychologique (voire psychiatrique), avec un dossier de suivi, incluant un suivi scolaire, et éventuellement traitement neuroleptique. Oui, vous avez bien lu. A trois ans, sous neuroleptiques. Problème.
Le problème devient plus inquiétant encore quand on lis la définition des troubles de la conduite par ce rapport (j'avoue ne pas encore l'avoir lu, mais avant que ça n'explose en baston générale, j'en ai eu un petit résumé ce soir à la fac de lettres lors d'une conférence) : école buissonière avant 13 ans, rapports sexuels non protégés pendant l'adolescence, a pénétré par effraction dans une maison, ment souvent pour obtenir des biens ou éviter des obligations, reste dehors tard la nuit avant treize ans malgré interdiction des parents, a fugué au moins deux fois... j'en passe beaucoup, certaines plus crédibles, mais toutes tirées du DSM IV, un système de classification de maladies américain d'origine, en train de s'imposer partout, et compilé par... devinez... les labos pharmaceutiques. Vous comprenez mieux.
Le rapport a fait couler beaucoup d'encre, une pétition sur le net, émise par des professionnels de la santé, a réuni 180 000 signatures afin qu'il soit revu. Car l'enjeu est de taille, mesdames et messieurs, les recommandations que fait ce rapport (dont l'usage de médicaments) ont d'abord été intégrées dans le projet de loi de lutte contre la délinquance que prépare notre cher gouvernement, puis suite à la levée de boucliers que cela a suscité, ont été scindées entre ce projet de loi et celui en préparation sur la protection de l'enfance... Oui, on se sent tellement plus en sécurité.
Je pense que vu l'état caractériel de mon fils parfois, il est très possible que si ces textes passent, une école fasse un signalement, et propose pour lui un de ces suivis. Sans abus, pourquoi pas, sans médocs, pourquoi pas, si on nous laisse le choix, si on nous informe bien, pourquoi pas, moi, j'aime bien les psy en général. Mais il y a un paquet de sous en jeux, et les labos ont déjà commencé leur désinformation au niveau des politiques, mais aussi des écoles, selon le psy qui nous a fait cette conférence coup de poing...
Bref ça craint grave, une éduc nous racontait qu'au ministère de l'éducation on commence déjà à leur parler de surveillance, de signalement, si un gosse casse une poupée ou quitte son siège pendant le cours.
Voici le lien vers le rapport afin que vous ne preniez pas mon avis pour argent comptant et que vous vous fassiez une idée : http://ist.inserm.fr/basisrapports/trouble_conduites/trouble_conduites_synthese.pdf
faites aussi un tour sur le site des pétitionnaires, pour vous tenir au courant de ce qu'ils font : http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/
Le chevalier, inquiet pour son fils, et inquiet pour son pays, une fois n'est pas coutume.